Je me souviens…
Elle dort encore profondément, je la caresse, sa peau est douce,
Et sur sa bouche que j’effleure, je viens poser un doux baiser…
Au sol, froissés, nos vêtements, en proie la veille à des secousses,
J’ai effeuillé ma jolie fleur, et tout mon être de s’embraser…
***
Je me souviens de ces instants
Où tu disais vivre ton rêve
M’offrant alors ton beau sourire
Qui préludait aux mots d’amour
Je me souviens de ces instants
Et j’ai mon cœur qui se soulève
Reste la force pour te l’écrire
Je déambule au jour le jour…
***
Fous de désir, nos corps brûlants, jusqu’au matin, très inspirés,
Se sont donnés sans résistance, capitulant à bout de forces…
Je l’abandonne, me faufilant, à la cuisine, lui préparer
Son petit déj, au pas de danse, le cœur léger, je bombe le torse…
***
Je me souviens de ces instants
Où tu disais vivre ton rêve
M’offrant alors ton beau sourire
Qui préludait aux mots d’amour
Je me souviens de ces instants
Et j’ai mon cœur qui se soulève
Reste la force pour te l’écrire
Je déambule au jour le jour…
***
Je n’oublie rien, enfin j’essaie, elle aime le thé, soupçon de miel,
Du pain beurré et du fromage, un jus d’oranges, le tout au lit…
Quand je reviens, heureux, pressé, soudain sur moi, tombe le ciel,
S’est effacée la belle image, le monde s’écroule, de larmes s’emplit…
***
Je me souviens de ces instants
Où tu disais vivre ton rêve
M’offrant alors ton beau sourire
Qui préludait aux mots d’amour
Je me souviens de ces instants
Et j’ai mon cœur qui se soulève
Reste la force pour te l’écrire
Je déambule au jour le jour…
***
Que manquait-il sur ce plateau, pour qu’elle me chasse de sa vie ?
Que je lui dise et qu’elle m’emporte, la vérité sur mon passé ?…
Oui j’ai eu peur, peur du poteau, car du silence vient ma survie.
Quand le bonheur frappe à ma porte, loin mon envie de l’y laisser…
***
Je me souviens de ces instants
Où tu disais vivre ton rêve
M’offrant alors ton beau sourire
Qui préludait aux mots d’amour
Je me souviens de ces instants
Et j’ai mon cœur qui se soulève
Reste la force pour te l’écrire
Je déambule au jour le jour…
***
Si tu voulais, mon bel amour, ne retenir que l’essentiel,
De mes mensonges me pardonner, vers moi déjà tu reviendrais…
Je me prépare à ton retour, j’ai acheté un pot de miel
Pour ton prochain p’tit déjeuner, jusqu’à l’été je t’attendrai…
***
Je me souviens de ces instants
Où tu disais vivre ton rêve
M’offrant alors ton beau sourire
Qui préludait aux mots d’amour
Je me souviens de ces instants
Et j’ai mon cœur qui se soulève
Reste la force pour te l’écrire
Je déambule au jour le jour…
Je me souviens de ces instants
Où tu disais vivre ton rêve
M’offrant alors ton beau sourire
Qui préludait aux mots d’amour
Je me souviens de ces instants
Et j’ai mon cœur qui se soulève
Reste la force pour te l’écrire
Sans toi se meurent mes plus beaux jours…
Armel TIMMERMAN -Tous droits réservés – © –