Ils sont de ces objets qui enluminent la vie
Jusqu’à l’éblouissement de la révélation,
Nous plongent dans l’inconnu, aux plaisirs nous convient,
Des écrins protecteurs des plus belles sensations…
Fermés ils nous aiguisent, échauffent nos esprits,
Monte en nous le désir, irrépressiblement,
De céder au caprice, d’exhumer à tout prix,
Leurs secrets enfouis, tel un pressentiment…
Ouverts ils nous invitent au plus grand des voyages,
Avec ou sans escales jusqu’à destination,
Nous emportent, nous soulèvent, parfois à chaque page,
Au firmament nous guident, sublime exaltation…
Et dans ce tourbillon nos âmes de s’envoler
Par-dessus les nuages de nos jours par trop fades,
Le parfum capiteux des encres inhalées
Nous enivrant le temps de nos folles escapades…
Survient le dernier mot, toujours un peu trop vite,
S’estompent nos émotions, disparaissent nos frissons,
De retour au réel, où rien ne nous abrite,
Nous retournons aux livres, nos cœurs à l’unisson…